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Grandes cultures Les premières assemblées simultanées

Lors de l’AG de l’AGPB (producteurs de blé), réunie le 13 juin lors du sommet du Végétal à Paris, Christoph Büren, secrétaire général de l’AGPB, a expliqué que la réserve nationale de DPU pourrait difficilement être inférieure à 3 % étant donné le montant nécessaire au financement des programmes obligatoires (180 millions d’euros) et spécifiques (40 millions d’euros).

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Il se demande « pourquoi les jeunes ont autant besoin de la réserve nationale (90 millions d’euros) alors qu’ils pourraient reprendre les DPU du cédant, surtout en exploitation familiale. C’est surprenant et ce n’est pas normal » a-t-il conclu. *

Au même moment, l’AG de la Fop (oléoprotéagineux) a « condamné fermement » la diminution de la défiscalisation du Diester. Celle-ci est passée de 33 euros par hectolitre à 25. La Fop estime que l’activité de production de biodiesel génère par elle-même des recettes fiscales qui ne justifient pas que l’on fasse contribuer ce produit aux taxes conçues pour les produits non renouvelables. Elle demande aussi que le montant de l’aide aux cultures énergétiques (45 euros/hectare) soit revalorisé et qu’elle ne fasse plus l’objet d’une surface maximale garantie.

« Pour des motifs plus que douteux, on empêche la protection des cultures » a déclaré Henri Bernard Cartier, secrétaire général de l’AGPM (producteurs de maïs) lors de l’AG de l’organisation le même jour. Il faisait référence à l’interdiction de certains traitements de semences. « Il nous faut retrouver des degrés de liberté contre le taupin, le diabrotica » a-t-il affirmé tout en saluant l’instauration de règles dans la culture des OGM.

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